1945-2025 : Devoir de mémoire, devoir d’avenir

Seules trois générations nous sépa­rent de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Alors que nous commé­morons des événements tels que le débarquement de Normandie, la Bataille des Ardennes et la libération des camps, une question persiste : dans quelle mesure avons-nous tiré les leçons de l’Histoire ?

En Europe, celle-ci semble bégayer dange­reusement. Mais c’est précisément en ces instants que le devoir de mémoire prend tout son sens.

Les gardiens de la flamme

Les témoins de la Seconde Guerre mon­diale disparaissent peu à peu. Depuis 1967, Servio-Belgium — fondée à l’initiative du Roi Baudouin — réunit anciens combat­tants, résistants, prisonniers et victimes civiles autour d’un engagement commun : ne jamais laisser s’éteindre la mémoire de leur sacrifice.

Ces femmes et ces hommes, qui ont affronté l’indicible, nous rappellent que liberté et démocratie ne sont jamais acquises. Elles se conquièrent, se protègent et, parfois, se payent au prix du sang.

Quand l’Histoire prend corps

Le War Heritage Institute (WHI) regroupe cinq sites muséaux d’exception à travers la Belgique : Breendonk, Dixmude, Kem­mel… À Bruxelles, au premier étage du Musée royal de l’Armée, on suit le fil tendu qui a mené au chaos : montée du fascisme, occupation, terreur quotidienne, Solution finale… mais aussi l’élan irréductible de la Résistance.

À Bastogne, épicentre de la Bataille des Ardennes, les murs des Barracks résonnent encore du célèbre « NUTS! » lancé par le Général américain McAuliffe, cin­glante réplique à l’ultimatum allemand de décembre 1944.

Visiter ces lieux, c’est refuser le silence. Se souvenir, c’est déjà résister.

Plus d’info sur : Beldefnews | 80 ans après : la mémoire de la Seconde Guerre mondiale à l’honneur ce 21 juillet

Pour tout savoir sur le WHI : Homepage War Heritage Institute | War Heritage Institute